Avant-propos d’Andrew Mar

“Je dessine depuis aussi loin que je me souvienne, et j’ai toujours eu des mondes entiers qui peuplaient mon imagination. J’ai commencé à utiliser l’encre de Chine lorsque j’étais petit car mes parents m’avaient inscrit à des cours de calligraphie traditionnelle chinoise. Certains pourraient trouver ça abrutissant et ennuyeux, mais pour ma part, j’ai développé une addiction pour cette méthode. Avec le temps, les outils pour utiliser l’encre ont évolué du pinceau au stylo et les caractères chinois ont évolués en caractères fantaisistes. Je me suis toujours contraint à participer à des concours artistiques comme l’Inktober ou le Mermay car ces événements sont un bon moyen de mélanger rigueur, discipline, et passion.

L’encre est un outil franc et binaire. Le noir de l’encre soulève la blancheur du papier, ce qui met, donc, seulement deux tons à disposition, et qui rend impossible la subtilité des entre-deux et la douceur des traits. Les erreurs, une fois réalisées, deviennent évidentes, et essayer de les arranger les rendent généralement pires encore. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que ces challenges sont si attrayants. Mon amour pour l’encre m’a constamment poussé à en maîtriser parfaitement son utilisation, et me fournit un désir de création inaltérable.”

Celui-ci fait 284 pages avec un papier mat 150g, la couverture est cartonnée et le titre est entouré de dorures. Le livre pèse environ 2 kilos, est imprimé en format A5 (21×14,8cm) et contient principalement des illustrations en noir et blanc.