« C’était bizarre, car dans la même période j‘ai arrêté un travail de production en tant que scénariste chez Ankama. Donc, plus de travail d’un coup ! Dans la semaine, en une nuit, est venue The Kong Crew, je me couche, et au matin j‘avais toute l’histoire, le titre, mais pas le nom des personnages. J’avais la pleine page de la ville tel un film !J’avais pris aucune note pendant une semaine sur cette BD, en estimant que si elle survivait pendant une semaine, c’est qu’elle tenait le coup. »

Citation issue d’une interview d’Éric Hérenguel  réalisée par le blog Com’ dans ta bulle, lors du festival d’Angoulême.

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« Dès la première page un plan large en mode cinémascope nous présente le New York de 1947 : après que le gorille géant se soit échappé, Manhattan est devenue une jungle inextricable où plus personne ne peut pénétrer après l’exode décrété par le gouvernement. La cité des grattes-ciel est devenue une île sillonnée par des patrouilles aériennes, la Kong Crew, formée de têtes brûlées qui n’ont qu’un objectif, montrer aux planqués de l’Air Force qu’ils sont les héros qui abattront Kong. »

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« Excellent!!! King Kong a gagné en 1933 et il est devenu le “roi” de Manhattan. 14 ans plus tard une escadrille (Kong Crew) tente de réinvestir les lieux. C’est de la série B au top, du pulp fait avec amour, passion, et surtout…des moyens. Le risque était que l’auteur s’amuse et fasse de ce comics en noir et blanc une simple récréation. Que nenni! C’est hyper investi, super travaillé. Un bonheur. Plein de références comme le Rocketeer de Dave Stevens bien sur (entre autres pour le traitement à la fois sérieux et second degré), l’école Frazetta pour l’encrage (qui est excellent de bout en bout) Eisner pour beaucoup de perso et leur langage corporel… »

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